Doit visiter la ville si vous voyage pour le Maroc. Aghmat, grande cité caravanière est signalée par les chroniqueurs dès le VIIème siècle.
« En réalité, deux aglomérations portaient ce nom : Aghmat Aïlane belle riche et exclusivement peuplée de juifs à l’époque d’El Idrissi (XIIè.s.) et Aghmat Warika, à quelques kilomètres… »(Laoust).
Laquelle des deux se trouvait à l’emplacement d’Aghmat d’aujourd’hui. Probablement Warika à en croire P. Pascon qui situe Aïlane sur le plateau, tout proche, de Tasghimout.
Quand Ibn Toumert, quitta Marrakech (après y avoir interpellé en public l’Emir Almoravide Ali Ibn Youssef) pour échapper à la menace d’arrestation qui pesait sur lui il s’arrêta à Aghmat à une trentaine de km au sud vers la montagne et Tinmel.
Aghmat, que les Almoravides avaient enlevé aux Maghraouia et dont il firent leur capitale avant la fondation de Marrakech, était àlors « le point de départ des caravanes qui se rendent dans le pays des Noirs avec un grand nombre de chameaux chargés de cuivre rouge et colorié….de vêtements de laine…de toutes sortes de colliers et de chapelets en verre, en coquilles…de différentes drogues et parfums . Aghmat était aussi une ville savante où de nombreux théologiens, fakihs et ascètes marocains, andalous, maghrébins tenaient école. Plusieurs d’entre eux avaient pris position contre la condamnation du livre d’Al Ghazali [2].
Ibn Toumert s’y installa avec les quatre compagnons venus avec lui d’Orient pour y poursuivre ses prêches religieux et ses imprécations contre les Almoravides. Il recruta sur place un cinquième disciple qui l’avisa de l’arrivée imminente des agents Almoravides lancés à sa poursuite en lui demandant de commenter le verset coranique suivant : « Moïse, le conseil délibère sur toi pour te mettre à mort. Sors du pays. C’est un bon avis que je te donne ». Le maître comprit le message et quitta Aghmat avec ses compagnons devenus cinq.Aghmat fut aussi le lieu d’exil et la prison du prince Andalous et brillant poète (Al Mu’tamid) que l’Emir Y. Ben Tachfine y’ avait fait enfermer après avoir sauvé son royaume (Séville) de la reconquête chretienne. Un sobre mais beau mausolée couvert d’une coupole de style Almoravide y abrite le tombeau où il gît aux côtés de sa femme. Les murs couverts de ses poèmes de captivité, dont voici un extrait :
«l’ennemi veut ravir mon royaume ?
Et mes troupes m’abadonnent ?
Mon cœur est encore dans mes flancs
Et jamais mes flancs ne livreront mon cœur »
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